CONSEIL
PRÉCÉDENT
Charles Péguy est un écrivain et poète français né en 1873 à Orléans. Son œuvre comprend des recueils poétiques en vers libres et en vers réguliers d’inspiration mystique, des essais où il exprime ses préoccupations sociales et son rejet de la modernité, mais aussi des pièces de théâtre.
D’origines modestes, il se fait rapidement remarquer à l’école autant par ses qualités que par son caractère. Après avoir obtenu le baccalauréat, il rentre à l’Ecole Normale Supérieure à Paris où des professeurs tels que Bergson et Romain Rolland ont une grande influence sur lui. S’impliquant peu à peu dans la vision socialiste, il se range derrière les dreyfusards lorsque que l’affaire Dreyfus éclate, en 1897, et participe à de nombreux affrontements pour lutter contre l’antisémitisme. Charles Péguy commence à écrire des articles et achève sa première pièce de théâtre cette même année.
Il ouvre une librairie à coté de la Sorbonne avec 2 associés : Léon Blum et Lucien Herr. Il fonde peu après « Les Cahiers de la quinzaine », qui à pour but de publier ses propres textes ainsi que de faire connaître de nouveaux auteurs. Il soutien pendant longtemps Jean Jaurès avant de s’éloigner de ses opinions.
Longtemps considéré comme « un anticlérical convaincu et pratiquant », il fini par renouer avec le catholicisme en 1908.
Charles Péguy est tué au début de la bataille de la Marne, le 5 septembre 1914, d’une balle dans le front, alors qu’il avait rejoint les nationalistes partisans de la guerre contre l’Allemagne.
Quelques citations :
– Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise pensée. C’est d’avoir une pensée toute faite.
– On reconnaît les honnêtes gens à ce qu’ils font leurs mauvais coups avec plus de maladresse que les autres.
– C’est un insupportable abus de l’autorité paternelle que de vouloir imposer aux générations neuves les radotages des générations vieillies que nous sommes.
– La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité.
Source : http://fr.wikipedia.org
