Faire du bénévolat en Angleterre peut être utile pour tous, pour ceux qui travaillent déjà comme pour ceux qui visent une première expérience professionnelle à l’étranger. Sur un marché de l’emploi concurrentiel, être bénévole pourrait apporter un réel plus à votre CV car cela augmentera votre employabilité.
Reconnu par les employeurs, le volontariat offre de nombreux avantages. Il permet tout d’abord de développer ou de consolider des compétences « souples » variées comme le travail en équipe, la communication, voir même le management. Il démontre aussi certaines qualités: investissement personnel, engagement,… Il permet enfin d’améliorer son anglais, d’avoir une première expérience sur place et surtout d’obtenir une référence.
Le secteur du volontariat est relativement dynamique en Angleterre. Il existe un bon nombre d’associations offrant des possibilités aux personnes souhaitant s’investir dans des champs variés : santé, action sociale, environnement, éducation, sport… Le volontaire n’a pas vraiment de profil type : hommes et femmes, jeunes diplômes et retraités,
Même si le nombre de candidats pour être bénévole augmente, la capacité des associations à faire face à cette augmentation ne semble pas être à la hauteur (procédure de recrutement, capacité à proposer des postes attractifs,…). Les exigences des volontaires deviennent plus importantes : même si ils s’investissent moins en terme de volume horaire, ils souhaitent être plus impliqués, dans des structures mieux organisées et attractives professionnellement. C’est une force créative qui veut avoir son mot à dire et qui prendra le temps de choisir tel type de volontariat, consciente de la valeur ajoutée que cela apportera. Un bénévole qui faisait de la récolte de dons auparavant parce qu’il partageait la cause défendue, souhaite aujourd’hui savoir où va l’argent récolté.
Cette tendance à l’exigence chez les volontaires amène les associations à se professionnaliser à leur tour. Elles se posent de plus en plus souvent la question de savoir comment intéresser/attirer les volontaires (formation diverses, valorisation des équipes, possibilité d’avoir de responsabilités…). On constate aussi une amélioration dans leur organisation : en 1997, 71% des volontaires disaient que l’organisation des associations pouvait être améliorée, contre 31% 10 ans plus tard.
En conséquences, devenir volontaire peut parfois s’avérer plus compliqué que prévu: des fiches de postes détaillées, un contrôle de référence plus important, demande de CRB, etc… On n’atteint cependant pas encore le niveau d’exigence de certaines ONG, qui utilisent par exemple leur site internet comme outil majeur dans le recrutement et qui constituent des bases de données de compétences rapidement mobilisables.
Pour faire du volontariat :
– Ciblez le type d’activité que vous souhaitez faire et les associations susceptibles de vous accueillir.
– Contactez votre Local Volunteering Centre et parlez leur de votre projet.
– Aménagez votre emploi du temps pour continuer à chercher un emploi !
A lire:
http://www.csv.org.uk/
http://www.do-it.co.uk
http://www.thirdsector.co.uk
http://www.volunteering.org.uk
Il existe plusieurs moyens de rechercher un emploi en Angleterre. En plus des offres du Centre Charles Péguy, des sites internet plus ou moins populaires, comme gumtree, des jobcentres, des agences de recrutement et d’intérim, du réseau, des journaux et des « open days » (journées recrutement ou journées portes ouvertes), vous avez bien entendu : le porte à porte.
Faire du porte à porte (« door to door » ou « doorstepping » en anglais) c’est le fait de passer directement, physiquement, et de déposer une candidature dans les entreprises que l’on vise dans le cadre de sa recherche d’emploi : restaurants, magasins et boutiques, hôtels, mais parfois aussi bureaux quand la sécurité le permet… On vous fera peut être remplir une « application form« , un dossier de candidature reprenant votre parcours professionnel.
Le porte à porte vous permet de rencontrer l’employeur, d’obtenir parfois directement un entretien, et de prendre contact avec votre éventuel futur environnement de travail. Il est plus facile de faire une bonne impression en rencontrant les employeurs qu’en ne leur envoyant qu’un CV par email. Votre personnalité est votre meilleur atout. Les employeurs anglais ont l‘habitude de recevoir des CV en porte à porte et prendront généralement un peu de leur temps pour vous rencontrer et pour parler un peu : c’est l’occasion de montrer vos motivations.
A faire :
– Prévoyez suffisamment de CV, où vos coordonnées seront claires et exactes (numéro de téléphone anglais et adresse anglaise).
– Ayez une bonne présentation, adaptée en fonction de l’entreprise visée (pas de jeans/ basquette pour un grand restaurant, pas de costume/ cravate pour un pub).
– Soyez sympa, avenant, dynamique et souriant. Ayez une attitude POSITIVE.
– Préparez vous un discours d’accroche d’une minute, claire, concis, vendeur (en anglais!). On n’a jamais deux fois l’occasion de faire une première bonne impression.
– Demandez à parler au manager, ou à l’assitant manager (qui cherche parfois à remplacer la personne que vous rencontrez en premier en rentrant…).
– Faites un suivi de vos candidatures. Si vous avez eu un bon contact, prenez la carte de l’entreprise, le nom du manager et recontactez le quelques jours plus tard.
A ne pas faire :
– Ne pas faire du porte à porte en groupe d’amis…
– Ne visez pas que les entreprises qui ont une affiche en vitrine « Staff wanted » ou « vacancies« . Les entreprises n’affichent pas systématiquement une annonce. Une membre nous a rapporté une fois avoir trouvé une annonce affichée dans les toilettes des filles…
– Ne passez pas n’importe quand : inutile de passer dans un restaurant à midi et demi en plein service, ou dans un magasin bondé un samedi après midi…
– Ne faites pas uniquement du porte à porte dans le centre où la concurrence est plus importante. Privilégiez votre quartier pour économiser du temps et de l’argent. Soyez imaginatif et entrez là où vous pensez pouvoir et vouloir travailler !
I want to see a manager and I’m not leaving until I do!
(Je veux voir un manager et je ne bougerai pas d’ici avant de l’avoir vu !)
Le développement du Web 2.0, et notamment des plates-formes communautaires, a amené un changement de comportement chez les internautes, particulièrement chez les plus jeunes.
Le temps moyen passé chaque jour sur la toile augmente sensiblement et l’utilisateur a de plus en plus facilement l’occasion de contribuer à son contenu: rédiger un message sur un forum, laisser un commentaire sur le blog d’un proche, signer une pétition, ou encore être « taggé » sur une photo d’un profil Facebook, sont des actes désormais courant.
Les contributions des internautes les exposent, les engagent, et laissent des traces parfois indélébiles, difficilement modifiables, et surtout durablement mémorisées par des moteurs de recherche type Google.
Ces empreintes, qui constituent petit à petit une identité numérique plus ou moins flatteuse, peuvent causer du tord au niveau professionnel.
Le monde du travail reste divisé quant à l’utilisation du net 2.0 en terme d’outil professionnel. Si les sites de networking (réseau professionnel) comme Viadeo, Linkedin, ou encore Xing sont utilisés par un large public, les recruteurs hésitent encore à avouer la prise en compte d’informations personnelles trouvées sur des sites comme Facebook, Myspace ou autres. Cette pratique est cependant répandue chez les recruteurs, malgré qu’elle puisse être perçue comme éthiquement controversée.
L’enquête publiée par Viadeo souligne en effet qu’en Angleterre la majorité des recruteurs n’hésitent pas à « googler » un candidat.
La question n’est pas tellement de savoir s’il est critiquable de baser en partie une décision professionnelle sur des informations d’ordre privé; il sera difficile de prendre des mesures restrictives dans ce sens. L’important pour chaque internaute est de prendre conscience que son activité n’est pas invisible et qu’elle pourrait lui causer du tord dans sa vie professionnelle.
Même si la plupart des utilisateurs licenciés à cause de leurs écarts sur le web manquaient de bon sens, certains témoignages ont le mérite de faire réfléchir.
Sans faire appel à une agence spécialisée dans le management de l’identité virtuelle, voici quelques règles simples qui suffiront généralement à vous éviter ces ennuis.
– Dans chaque site communautaire, pensez à régler le niveau de confidentialités dans le menu préférence.
– Utiliser un ou plusieurs pseudo.
– Pour votre adresse email professionnelle, utilisez un intitulé professionnel (pas de beaugoss69@addresse.com) pour contacter les employeurs.
Si malheureusement, après avoir tapé votre nom sur un moteur de recherche, vous tombez sur des pages ne mettant pas en valeur votre professionnalisme, il vous faudra soit essayer de changer ces informations en contactant les sites en question, soit faire en sorte qu’une autre page internet, vous mettant en valeur cette fois ci, arrive avant dans les résultats du moteur de recherche.
Pour cela, pourquoi ne pas utiliser par exemple un site de CV en ligne ?
Sources / A lire:
Prenez garde à votre Cyber-réputation (keljob)
Employers use ‘internet reputations’ to make decisions about job applicants (Personnal Today)
Facebook can ruin your life (The Independent)
How Can I preserve my online reputation (Monster)
Ca y est, vous avez enfin décroché un entretien avec un manager et tout s’est bien déroulé ! Il vous a posé des questions sur votre parcours, vos motivations pour ce poste, sur ce que vous souhaitez faire dans quelques années, et vous avez été suffisamment avenant, souriant et convainquant pour qu’il vous propose un essai.
Un essai (trial), c’est une période de travail qui peut durer au maximum un jour et demi, et pendant laquelle le manager va vous évaluer en situation réelle, sur votre futur poste de travail. Même si vous n’êtes pas payé lors d’un essai, cela vous donne une chance de faire vos preuves vis à vis de l’employeur mais aussi d’être certain que ce travail vous convient vraiment.
Vous avez passé avec succès l’étape de l’essai et on vous propose d’être embauché : félicitations !
Ne vous inquiétez pas si le manager ne vous fait pas signer de contrat de travail : les contrats écrits ne sont obligatoires qu’à partir de 13 semaines.
Le contrat de travail oral que vous passez avec le manager est tout à fait légal. Vous êtes déclaré et donc ne travaillez pas au noir. Assurez vous de bien énoncer avec l’employeur toutes les conditions du contrat : la durée de la période d’essai (probation periode), la durée du préavis (notice), le montant de la rémunération, la façon dont vous serez payé (au mois/ à la semaine, en liquide/ par virement, à l’heure/ au shift),…
Afin d’obtenir une preuve de votre activité professionnelle, demandez à votre employeur une attestation de travail. Cette attestation vous sera utile pour trouver un logement, ouvrir un compte en banque, et obtenir votre National Insurance Number (NIN).
Votre employeur vous demandera aussi probablement votre dernier P45, qui récapitule toutes les taxes payées lors de votre précédent emploi. Si vous n’avez jamais travaillé en Angleterre, il vous fera remplir un P46
Vos droits :
– Salaire minimum national (National Minimum Wage)
La quasi totalité des travailleurs ont le droit au Royaume-Uni au salaire minimum national (National Minimum Wage), quels que soit la profession, le type de contrat de travail ( temps partiel, contrat à durée déterminée ou indéterminée, etc.) ou la taille et le type de l’entreprise.
Si vous avez des questions ou des problèmes au niveau de votre paie, vous pouvez contacter The Pay and Work Rights Helpline (0800 917 2368).
Salaire minimum horaire brut au 1er avril 2016
-Pour les + de 25 ans : 7.20 livres/h
-Pour les + de 21 ans : 6.70 livres/h
-Pour les – de 21 ans : 5.30 livres/h
– Durée du travail :
Le maximal d’heures de travail pour les travailleurs de plus de 18 ans est fixée à 48 heures par semaine (sauf si vous signez une dérogation)
– Congés :
Le nombre de jours de congés est fixé à 20 jours par an (+ les 8 jours feriés)
Pour plus d’informations pratiques sur les principales dispositions règlementaires , vous pouvez consultez le site du Citizen Avice Bureau.
Caractéristiques | Mois |
Janvier | Mois le plus calme de l’année en ce qui concerne le nombre de postes à pourvoir, notamment dans la restauration. Des postes en vente sont disponibles avec la mise en place des soldes, mais des profils qualifiés parlant un bon anglais sont exigés. |
Février | Mois encore calme, l’activité reprend petit à petit dans la restauration et les activités de service. |
Mars | Bonne période pour venir à Londres. La période creuse du début d’année est passée, le secteur de l’hôtellerie/restauration recrute de nouveau. Les opportunités sont de plus en plus nombreuses. |
Avril | |
Mai | Très bonne période pour se rendre à Londres. Les restaurants et boutiques vont rechercher du personnel supplémentaire pour faire face notamment à l’arrivée des touristes estivaux. L’ouverture des terrasses est également un facteur positif. |
Juin | |
Juillet | |
Aout | Mois Propice pour arriver afin d’anticiper le départ des saisonniers et de pourvoir les emplois jusqu’à la période des fêtes de fin d’année. |
Septembre | Suite aux départs des saisonniers, de nombreux postes sont à pourvoir que ce soit en restauration ou en vente. Cependant, attention, c’est également la période ou tous les jeunes Européens n’ayant pas repris une année scolaire arrivent sur Londres. La concurrence est donc accrue. |
Octobre | |
Novembre | Les restaurants et magasins finalisent leurs recrutements pour la fin de l’année. Plus de difficultés à trouver un job. |
Décembre | La période des fêtes n’est pas forcément la plus adaptée pour venir chercher un emploi à Londres. Le mois est chargé en restauration et les managers ont peu de temps pour former le personnel. Besoins de profils qualifiés uniquement. |
Faire un stage à l’étranger est source de nombreux enrichissements. Vous allez acquérir une réelle expérience professionnelle tout en perfectionnant vos compétences linguistiques et votre connaissance d’une autre culture. Mais, ne vous leurrez pas : trouver un stage et notamment en Angleterre n’est pas forcément chose facile, même si votre Université est partie prenante dans différents programmes d’échanges.
Avant tout, il faut savoir que le système du stage (Internship / Work Placement) obligatoire est peu répandu en Grande Bretagne et que vous bénéficiez rarement d’une rémunération. A la rigueur, l’entreprise peut vous dédommager de vos frais de séjour. Pour plus d’informations sur le cadre administratif du stage, « internship », n’hésitez pas à consulter le site du gouvernement britannique : Gov.uk.internships
Première étape : renseignez-vous auprès du bureau des stages ou du service des relations internationales de votre établissement. Si ceux-ci n’ont rien à vous proposer, voici quelques pistes pour vous aider.
Il existe de nombreux organismes pour trouver un stage depuis la France. Le Centre d’Echanges Internationaux (CEI) peut par exemple vous offrir des solutions. Partenaire du Centre Charles Péguy depuis plus de 30 ans, le CEI, installé à Londres également avec son équipe francophone, est spécialiste dans le placement garanti en stage. En faisant appel à leurs services, votre stage sera confirmé avant votre arrivée. Pour de plus amples informations, rendez-vous directement sur leurs sites : CEI-Londres,CEI-Dublin.
Comment organiser soi-même sa recherche de stage ?
Vous pouvez consulter la page du Royaume-Uni créée par la Maison des français de l’étranger (MFE) ou vous renseigner auprès du Centre Régional d’Informations de la Jeunesse (CRIJ) de votre région qui vous aiguillera sur les programmes et les aides existants.
Nous vous conseillons ensuite de lire les différents articles concernant les stages à l’étranger des sites comme : Easyexpat ; Studyrama.
Vous devrez également envoyer des candidatures spontanées suivant les domaines et entreprises qui vous intéressent. Voici ci-dessous quelques sites et adresses utiles pour trouver les adresses des entreprises :
– Les pages jaunes britanniques
– Europages : l’annuaire européen des affaires donne accès aux entreprises par secteur d’activité.
– Kompass : le serveur français répertorie des entreprises britanniques.
Aussi, parlez-en autour de vous, le bouche à oreille est un excellent outil de prospection !
Mais sachez que si vous cherchez depuis la France par vous-même, cela risque d’être plus compliqué. Si vous avez un peu d’argent de côté, il sera sans doute plus judicieux de faire appel à un organisme sérieux comme le CEI qui prendra en charge cette recherche par rapport à votre profil, pendant que vous resterez concentré sur vos études.